dimanche 12 mars 2017

À Ouest-France : à son chroniqueur judiciaire angevin


Cher Monsieur Josué JEAN-BART,
Journaliste,

Ouest-France,

 

C’est, pour le moins, avec étonnement que je découvre votre tweet (cf. capture d’écran ci-dessous) commentant la parution de mon sixième livre : « Maître et député Gilbert COLLARD, Voici pourquoi le Front National ne peut gouverner la France » :



Si je comprends bien, c’est maintenant que vous semblez vous réveiller.

En réaction à l’article publié, le 25 février 2017, par ANGERS MAG suite à la publication dudit livre, vous écrivez dans votre tweet ceci :

« c’est l’instant « j’ai des preuves » ».

Et vous adressez ce commentaire à :

-     ANGERS MAG ;

-     Maître et député Gilbert COLLARD ;

-     « Confluences Pénales » dont le président :

ü fut l’avocat de la partie adverse à laquelle j’étais opposé dans un litige qui dura près de 10 ans ;

ü travaillait dans le même cabinet d’avocats que mon deuxième avocat angevin (évoqué dans l’article d’ANGERS MAG).

 « c’est l’instant « j’ai des preuves » » dites-vous.

Vous auriez pourtant pu saisir cet « instant » en temps réel.

Pourriez-vous m’expliquer pourquoi n’avez-vous pas jugé utile de :

-     tweeter également l’article de votre propre journal (Ouest-France) que vos collègues devaient publier (mon retard de lecture de ce journal ne me permet pas de dire si cet article a été effectivement publié mais cela fait déjà un temps que j’ai répondu à la sollicitation de votre journal) ;

-     tweeter aussi l’article publié par le Courrier de l’Ouest ;

-     faire état de l’arrêt rendu, le 17 mars 2016, par la chambre correctionnelle de la cour d’appel d’Angers qui a « CONFIRMÉ en toutes ses dispositions le jugement rendu le 14 novembre 2014 par le tribunal correctionnel d’Angers ». Un arrêt dont la motivation précise que « les deux citations faites par les premiers juges en page 4 de leur décision, d’une part de l’ordonnance de non-lieu du 9 mai 2012, d’autre part de l’arrêt de la chambre de l’instruction de la cour d’appel d’Angers du 26 septembre 2012, suffisent à établir que M. UMLIL n’a agi ni témérairement, ni de mauvaise foi, dans l’intention de nuire. Il y a lieu en conséquence de confirmer la décision frappée d’appel, en ses dispositions pénales et civiles. » ;

-     faire état du fait que j’ai assuré, seul, ma défense sans le ministère d’aucun avocat lors de ces deux procès tenus à huis clos : tribunal correctionnel et chambre correctionnelle de la cour d’appel ;

-     dénoncer ce huis clos comme vous n’avez pas manqué de le faire lorsque cette pratique concernait ce « Guyanais impliqué dans l’import de cocaïne par kilos » comme vous l’écriviez dans votre article intitulé : « La justice se cache à la chambre de l’instruction ». Faudrait-il être « Guyanais » pour vous voir choqué ?

-     faire état de l’arrêt rendu concernant mes deux questions prioritaires de constitutionnalité (QPC) dont l’une contestait, auprès de la chambre correctionnelle de la cour d’appel, la tenue de ce procès à huis clos. Deux QPC qui n’ont enregistré aucune réponse de la partie adverse. Les juges semblaient me donner raison à l’audience avant se rétracter plus tard dans la décision écrite rendue, elle aussi, à huis clos. La partie adverse est allée même jusqu’à refuser le colis du facteur (qui leur apportait mes écrits) pour ensuite demander le report de l’audience auprès du juge. La manœuvre fut découverte puisque la poste assure la traçabilité des mouvements… Par loyauté, j’ai prévenu l’avocat adverse avant la tenue de l’audience ce qui lui a permis de retirer sa demande de report d’audience… ;

-     Dans votre article « La justice se cache à la chambre de l’instruction », vous écrivez à propos de ce huis clos : « C’est devenu une petite habitude, en particulier depuis l’arrivée du nouvel avocat général Gérard Zaug. » Quelle curieuse coïncidence !!! Car, dans l’affaire me concernant, ledit arrêt rendu le 17 mars 2016 montre justement la « présence de Monsieur ZAUG, Avocat Général »… Contrairement au « Guyanais » qui était devant une juridiction d’« instruction », moi j’étais devant des juridictions de « jugement »… Vous auriez pu effecteur la jonction entre ces deux affaires tenues à huis clos et vous indigner davantage lorsque cette pratique concerne une juridiction de jugement !

-     faire état de la motivation du jugement correctionnel confirmé par la chambre correctionnelle de la cour d’appel :

« Attendu qu’en l’espèce (…) le juge d’instruction (…) explique que « l’information judiciaire a mis en évidence une souffrance au travail d’Amine UMLIL », souffrance au travail « dûment établie » (…)

que (…) la chambre de l’instruction de la cour d’appel d’ANGERS souligne que la réalité d’une souffrance au travail est « incontestable » ; que la chambre de l’instruction indique que « les très nombreux éléments qu’a apportés Amine UMLIL, s’ils achèvent de démontrer cette souffrance et les difficultés rencontrées par lui dans son exercice professionnel (…) que « si la mauvaise ambiance générale du travail, l’existence de multiples conflits et la dégradation progressive de certaines conditions d’exercice de plusieurs membres du personnel de l’établissement sont indiscutables, l’information n’a pas permis d’établir que la responsabilité de cet état de fait pèserait sur telle ou telle personne (…)

qu’ainsi, l’élément constitutif de dégradations des conditions de travail susceptibles de porter atteinte à des droits étant caractérisé (…)

qu’ainsi, UMLIL Amine n’a pas été téméraire dans l’exercice du droit de se constituer partie civile (…)
 
qu'enfin (...) UMLIL Amine (...) fragilité manifeste de ce dernier (...)

qu’ainsi, UMLIL Amine n’a pas été de mauvaise foi dans l’exercice du droit de se constituer partie civile (…)

qu’ainsi (…) les recours formés (…) ne sont ni abusifs ni dilatoires (…)

qu’en conséquence, le tribunal (…) déboutera [la partie adverse] de l’ensemble de ses demandes (…) »

Malgré tous ces constats, de « partie civile » j’ai basculé vers le banc des « prévenus » J'ai subi sans répit depuis au moins 10 ans. Et, ils me traduisent en correctionnel et à deux reprises. Puis, à huis clos, ils me violentent. Ils ont cherché à me tuer, dans l'ombre. Une sorte de justice secrète à l'infini. Une justice de cave. Un viol moral collectif dans un sombre souterrain. Un parfum d'une viscérale xénophobie.

Vive la France ainsi qu'une partie de son élite, de ses avocats, de ses magistrats, de ses journalistes… de ses politiques…

-     faire état d’un extrait du livre ce qui suppose que vous auriez pris soin de le lire d’abord avant de formuler votre commentaire (tout en évitant de m’en envoyer une copie) :

« (…) Je ne pense pas me tromper beaucoup en affirmant, par ailleurs, que les traditionnels discours de votre parti ont heurté, choqué et blessé de nombreux citoyens notamment français. Mais, je serais tenté de poser la question suivante : Entre un parti qui vous dirait ouvertement, sans détour et de façon constante : « On ne vous aime pas ; vous êtes indésirables chez nous » et, un système dont certains représentants des institutions de la République vous diraient la même chose mais à mots couverts, par des actes pervers et sournois, à chaque fois que vous tentez d’actionner les valeurs inscrites sur les frontons de ces institutions pour réclamer vos droits fondamentaux ; lequel choisir ? (…)

-     Etc. (liste non exhaustive).

« c’est l’instant « j’ai des preuves » » dites-vous.

Mais faites attention, des respectables « Confluences Pénales », on pourrait rapidement dériver vers des « Connivences et Collusions Pénales ».
 
 « Que les empires, sans la justice, ne sont que des ramassis de brigands. » Disait un de mes ancêtres : Saint Augustin (354-430).

N’hésitez pas à tweeter, à nouveau, cet écrit à la bande habituelle.

Enfin, vous êtes, ainsi que vos « ami(e)s », chaleureusement invités à ma séance de dédicace qui se tiendra samedi prochain à Cultura Cholet. Merci de diffuser cette invitation. Vous y découvrira d’autres ouvrages qui ne semblent pas non plus avoir attiré votre curiosité :

 




Bien cordialement,


Amine UMLIL
Pharmacien des hôpitaux, praticien hospitalier
Étudiant en 3ème année à la faculté de droit (formation continue ; développement professionnel continu)
 






 

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